Il est important de savoir gérer ses émotions en entreprise (et en général).
Pour se sentir bien avec soi-même et entretenir de bonnes relations avec les autres.
Mais que signifie « gérer ses émotions » ?
Trop souvent, les personnes pensent que gérer ses émotions signifie mettre un couvercle dessus. Surtout dans le cadre professionnel.
Or c’est tout le contraire qu’il convient de faire.
Savoir gérer ses émotions c’est :
- les accepter et les accueillir
- les identifier et les nommer
- décoder l’information qu’elles nous apportent
- les exprimer
Pour la 1ère étape il convient de quitter la tête, suspendre le jugement et les ruminations et aller dans son corps à la recherche des signes d’expression de l’émotion que l’on ressent, les observer : joues qui chauffent, cœur qui accélère, boule dans le ventre, plexus qui s’ouvre,…
La 2ème étape est la plus difficile. On n’a jamais appris à nommer nos émotions. Ecoutez autour de vous, on entend essentiellement des « je suis ému ». Ce qui veut dire que la personne ressent une émotion mais cela ne dit pas laquelle.
Exercez-vous régulièrement au quotidien à identifier l’émotion qui vous habite. Il y en a des dizaines mais vous pouvez commencer en la situant dans l’une des 4 grandes familles : les émotions liées à la peur, celles liées à la joie, celles liées à la tristesse, celles liées à la colère.
Les émotions sont utiles, elles nous apportent une information et déclenchent chez nous une réaction. Une fois l’émotion identifiée, interrogez-vous sur ce qui l’a provoquée et sur ce qu’elle dit de la situation où vous vous trouvez, de la relation que vous avez avec la personne avec qui vous interagissez, etc.
Puis exprimez votre émotion. Soit à un interlocuteur, certes ce n’est pas facile, surtout dans la sphère professionnelle, mais cela vous donnera accès à une relation vraiment authentique. Soit à vous même, en écrivant dans un carnet pour qu’il y ait vraiment « expression » et non rumination intérieure.
Car ce qui ne s’exprime pas s’imprime, et peut faire à terme des dégâts.
